再構築 Les compilations Laidbook du label japonais Origami 再構築
Les cartes qui accompagnent
la compilation "The Reconstruction issue"
04テーマは「Reconstruction(再構築)」
Petit tour au cœur de la soul funk japonaise avec les compilations "Laidbook", sorties une fois par mois au Japon par le label Origami productions.
Les compilations "Laidbook" réunissent des artistes du label et sont accompagnées par 10 cartes, au format pochette CD, réalisées par des artistes street et des designers japonais. On attend souvent d’être surpris par la folie venue du Japon, à l’écoute des deux premières compilations de la série on est surpris par une certaine retenue empreinte de sagesse.
L’univers est à découvrir en attendant d’en savoir plus sur 2-3 pépites du label, bien hip hop, qui pour le coup ne mériteront aucune contestation. Les volumes 1, 2, 3 des compil "Laidbook" sont disponibles en Europe ce mois de décembre, tandis que les volumes 4 et 5 seront dans les bacs fin janvier.
Chroniques des deux premières compilations
01 The Begginning Issue
Sur des bases traditionnelles soul-funk, guitare ou piano, les compositions laissent largement la place aux improvisations et aux solos instrumentaux. Les voix ont légèrement abusé du miel pendant l’hiver mais peuvent néanmoins s'argumenter. Le label japonais capte et retranscris une forme de sérénité dans les musiques fiévreuses que sont la soul ou le funk.
02 The transit Issue.
Soul, légèrement bossa pour commencer dans un japonais certainement parfais. Une mixture à la fois étrange et agréable. Immédiatement suivie par une nouvelle création aux sonorités funky-Brazil. Les artistes du label maitrisent les fondamentaux des musiques blacks pour en tirer une sorte d’énergie zen. Une galette à l'image des cartes délivrées dans le coffret 02 « The transit issue ». Pas toujours géniales, originales, sans révolution mais agréables et intemporelles, avec cette invitation à la ballade en arrière-fond constant. Des ballades musicales, culturelles, dans la nature, la ville… Le morceau suivant est plus classique. L’interlude est ragga-dub, dans une certaine retenue toute nippone, cultivée entre l’électronique et l’acoustique. Avant de conclure Laidbook revisite la plaxploitation shaftienne. Le 4ème morceau est un peu plus difficile à expliquer. Un morceau concept. L’outro conclu sur un mélange de zen et de bossa, histoire de marquer le territoire.
Mais est-ce que c'est bien ? Ce n'est pas dingue mais c'est pas mal, un bon prétexte pour introduire des artistes du label, et comprendre leur univers.
mBz